Le Premier ministre, Matata Ponyo, a annoncé la tenue des discussions entre le gouvernement congolais, l’agence du système des Nations unies et d’autres partenaires de Kinshasa impliqués dans la préservation de l’environnement, pour retracer les limites du parc national de Virunga.
Le but est de permettre à la firme britannique Soco de reprendre l’exploitation pétrolière qu’elle a obtenu le droit de mener depuis 2010.
L'année dernière, l’entreprise avait commencé à explorer le lac Virunga, qui renfermerait du pétrole évalué à des millions de dollars américains.
Mais en juin dernier, Soco avait déclaré qu'elle ne poursuivrait pas ses activités sans l'accord de l'agence des Nations unies, après avoir essuyé les critiques des groupes internationaux de l’environnement.
Ces derniers estiment que les fuites probables de pétrole pourraient fragiliser l’écosystème et menacer "la vie" dans le secteur.
Le parc Virunga, situé dans l’Est de la RDC, est le plus ancien d'Afrique et l’un des derniers lieux où vivent des gorilles de montagne.
"Il faut trouver un juste milieu, un moyen de préserver la nature, mais aussi de tirer bénéfice des ressources pour l’amélioration des conditions de vie des communautés qui vivent dans le secteur", a déclaré Matata Ponyo.
Pourtant, Soco a fait savoir jeudi sur son site internet qu’elle n’était pas impliquée dans ces pourparlers.
L’arrêt de l’exploration du Virunga a été salué comme une victoire par le Fonds mondial pour la nature.
L’ONG internationale de défense de l’environnement dit être préoccupée par le changement des limites du parc, qui pourrait être amputé de 40 % de sa superficie si le projet était mené à bien, selon WWF.
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